Formé au Conservatoire de Toulouse de l’école primaire jusqu’à la terminale, il y étudie les percussions tout en poursuivant le piano en second instrument. La batterie, qu’il pratique parallèlement, joue également un rôle essentiel dans sa construction musicale : elle lui apprend la pulsation, la précision et la physicalité du rythme — des qualités qu’il juge déterminantes pour sa carrière. Après une rencontre décisive avec Éric Sammut, il rejoint le CRR de Paris, où il approfondit le vibraphone et le marimba, avant d’intégrer en 2016 le CNSMD de Paris.Curieux et polyvalent, Aurélien explore très tôt d’autres univers : improvisation sur les modes de la musique indienne, travail sur la polyphonie vocale, ouverture à la composition et à l’arrangement (notamment une version personnelle de Ma mère l’Oye de Ravel, basée sur la version pour deux pianos).
En cette année du cent-cinquantenaire de la mort de Bizet – et de la création de Carmen – la Presse musicale internationale reçoit le musicologue Hervé Lacombe, récent auteur de Carmen à sa création, une Andalousie âpre et fauve chez Actes Sud.Hervé Lacombe, nous raconte à bâtons rompus comment a commencé sa longue relation avec Bizet. Alors qu’il était à la recherche d’un sujet de thèse, il se rend compte qu’aucun travail de fond n’avait encore été réalisé sur le compositeur, ce qui le pousse à orienter ses recherches dans cette direction. Il a ainsi centré sa thèse autour des Pêcheurs de perles, une œuvre souvent reléguée au second plan, dans l’ombre de Carmen, mais qui recèle pourtant une richesse musicale et dramatique certaine.
Une autre étape marquante dans son parcours est sa rencontre avec Régine Théodoresco, qui lui fait découvrir l’univers musical de Francis Poulenc. Cette révélation a été à l’origine d’un véritable attachement à ce compositeur, qu’il a approfondi tout au long de sa carrière.
Le Grand Prix « Antoine Livio » 2024 est décerné au compositeur Francesco Filidei. Il lui sera remis prochainement lors d'une rencontre avec les membres de la Presse musicale internationale.
Vingt ans après Laurence Equilbey, une autre cheffe de chœur, Sofi Jeannin, s’est vu décerner, le 4 mars dernier, lors d’un déjeuner de presse au restaurant Louvre-Ripaille, le Grand Prix Antoine Livio de la Presse musicale internationale. En présence de Michel Orier, Directeur de la musique à Radio France, Maud Rolland, déléguée artistique de la Maîtrise de Radio France et Vanessa Gomez, responsable médias pour le Chœur et la Maîtrise.Une récompense venant saluer le travail accompli depuis plus de quinze ans auprès de la Maîtrise de Radio France par une directrice musicale sans aucune expérience préalable des chœurs spécifiques d’enfants, mais séduite d’emblée par un projet conjuguant transmission pédagogique et potentiel artistique. Avec pour axes de travail la reconnaissance de besoins pédagogiques, la cohérence avec les activités des autres formations musicales de Radio France, et l’originalité de la démarche et des répertoires abordés.

L’intelligence et la variété de la programmation, couvrant toutes les époques, de la musique ancienne à la création contemporaine, remet à l’honneur le répertoire pour chœur d’enfants et fait découvrir ou redécouvrir les traditions nationales de nombreux pays.
De même, la grande ouverture d’esprit et le talent de Sofi Jeannin se sont illustrés à la tête du Chœur de Radio France, entre 2015 et 2018, et, depuis 2018, des BBC Singers.
Le Grand Prix « Antoine Livio » sera remis à Sofi Jeannin à l’occasion d’une rencontre avec les membres de l’association le lundi 4 mars prochain.
Au palmarès du Grand Prix « Antoine Livio », Sofi Jeannin retrouve les chefs Leonardo Garcia-Alarcón (2012) et François-Xavier Roth (2018) avec qui elle collabore régulièrement, ainsi que le compositeur et chef d’orchestre Péter Eötvös (2006), dont elle a tout récemment créé les Treize haïkus, dédiés à la Maîtrise de Radio France.