Ce qui frappe de prime abord lorsque l'on décide de naviguer entre toutes ces commémorations, c'est de constater que pour célébrer dignement un bicentenaire, on ne peut apparemment organiser des célébrations que sous le signe de la série : dès le 8 janvier, au lendemain de l'inauguration de l'Année Chopin à Varsovie qui a donné lieu à un concert d'envergure avec Lang Lang et l'Orchestre Philharmonique de Varsovie, et du concert du jeune Jan Lisiecki à Cracovie avec l'orchestre Sinfonietta Cracovia, les cycles de concerts commençaient. Le Teatro de la Maestranza à Séville ouvrait ainsi son « cycle Chopin » avec le pianiste Ludmil Angelov : une fois par mois environ, le musicien russe a délivré ses interprétations des compositions de Chopin dans le but de jouer l'intégrale des œuvres du compositeur. Cette entreprise de taille s'achève le 21 juin.
Compositeur indépendant, il a conjugué l'héritage de Claude Debussy et celui de Vincent d'Indy dont il fut l'élève à la Schola Cantorum. Il a puisé son inspiration panthéiste dans la nature et le chant populaire. Musicien folklorique, il fut le Bartók français, collectant des centaines de chansons populaires des provinces de France, réunies en anthologies ou harmonisées avec accompagnement de piano ou d'orchestre ou encore pour chœur a capella.
En tant que discipline à caractère scientifique, l'hymnologie est pratiquement inconnue en France. En revanche, dans les pays germaniques, anglo-saxons et scandinaves, elle est intégrée dans un cursus relatif, notamment, à la formation des musiciens d'église. Cet enseignement prend en considération le « cantique » (Kirchenlied) et sa disposition au sein du Gesangbuch. Son domaine concerne l'histoire du chant, des formes, des fonctions, l'herméneutique de la mélodie, l'art poétique, la musique, l'étude et l'exégèse bibliques, l'histoire, la littérature, l'anthropologie et la liturgie. Ce faisant, en tant que matière à part entière, elle intègre la musicologie, la philologie et le folklore.